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Une galerie instagram foutraque

Lorsque j’ai découvert Instagram, j’ai été séduite par toutes ces belles galeries bien assemblées, ces jolis clichés qui me faisaient rêver et voyager, ces photos de tenue du jour – oodt ont dit – parfaites sans un pli, ces clichés de petit-déjeuner gourmands …

Le fond et la forme me plaisait, hors de question de passer à côté, je voulais moi aussi mon heure de gloire photographique. Instagram c’est le réseau social parfait pour celles et ceux qui comme moi, adorent la photo mais n’en maîtrise que peu la technique.

Les petits cœurs d’instagram

Quelques filtres, un peu ou beaucoup de mise en scène, de l’imagination, de la créativité et des petits cœurs qui flattent ton égo à peu de frais.
J‘ai commencé très simplement avec juste l’application Instagram en main. J’utilisais parfois mon Canon pour quelques photos – ou disons plutôt que lorsque j’avais fait de jolies photos avec mon réflex, j’en publiais certaines sur instagram – et c’était tout.

Instagram fait-elle naître l’insatisfaction ?

C’est vrai, j’ai vite ressenti une sorte de frustration par rapport à ce que je voyais sur ce réseau social : une double frustration même et une sorte d’injustice.

  • Mes photos étaient rarement à la hauteur de ce que je voyais défiler sur mon fil d’actualités
  • Des likes mais pas tant que ça
  • Tandis que d’autres photos bidons engendrées des centaines de likes en quelques minutes.

L’injuste Instagram

Il n’y a que sur Instagram que j’ai assisté à ces «injustices » – et on est d’accord, tout est relatif hein, je ne parle ici que de numérique pas de la vraie vie qui elle, peut-être carrément dégueulasse.

Autant sur Twitter et Facebook, je trouve que les publications ont plus les likes et appréciations qu’elles méritent. C’est bon, c’est suivi, relayé, aimé ; c’est mauvais, hop, ça dégage vite fait au fin fond des algorithmes. C’est plus cash.

Les commentaires aussi sont plus durs, j’ai déjà évoqué avec vous les attaques reçues sur Facebook et le lot d’agressivité de ce réseau social. Je pense même que Facebook rend fou 🙂
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Sur Instagram, l’ambiance est carrément plus cool, plus détendue, c’est un espace où il fait bon vivre – même si les donneurs de leçon ne sont jamais très loin. Il me semble que c’est également pour cette raison que certaines blogueuses ont délaissée leur blog pour se concentrer sur le partage de clichés.

Des applications pour une plus jolie galerie

La frustration, très peu pour moi, j’ai donc pris le taureau par les cornes et instagram par le clavier et j’ai commencé à travailler ma galerie, conseillée par Juliana dont la galerie est sublime – bon, elle est blogueuse déco, ça aide.

Par ici les applications avec plus de filtres, plus de format d’images, plus de cadres, plus de fioritures, plus de possibilités pour faire joli.
J’ai testé plusieurs type de cadre, plusieurs filtres et je m’y suis tenue pendant plusieurs mois, depuis décembre exactement.

Et qu’est-ce-que cela a changé au final :

  • Ma galerie est plus harmonieuse
  • J’ai gagné des followers
  • Je veille à ce que mes images soient jolies ou en tout cas, en lien avec les photos de ma galerie

Mais :

  • Je passe désormais 5 min à recadrer, filtrer, vérifier, juger, apprécier avant de poster
  • Je pense que mes nouveaux followers seraient venus à moi avec ou sans cadre blanc autour de mes photos
  • Je n’ai pas plus de likes qu’avant. Bon, le nouvel algorithme d’Instagram n’aide pas il est vrai 🙁
  • Et surtout, j’ai perdu en instantanéité.

L’instantanéité des clichés

A vouloir faire comme les autres, je me suis perdue un peu de vue et surtout, j’ai oublié ce que je suis sur la Toile avec mon blog : une grande gueule pas toujours bien apprêtée, dont l’intérieur n’est pas toujours tiré à 4 épingles et dont les petits-déjeuners ne sont pas toujours ni healthy ni chic.

Lorsque je gère les réseaux sociaux de mes clients, je disparais derrière leur image et c’est bien normal, je suis payée pour ça. Et là, j’accepte sans mal la stratégie, le calcul, la réflexion … mais pour mon compte La fille de l’encre, je ne veux pas de ça. J’ai toujours voulu mettre les échanges avant la sophistication, avant l’esthétique.

On y revient !

Alors je repars avec ma galerie foutraque. Bye bye le cadre blanc, les trop de minutes passées à retravailler ma photo et retour à l’instantanéité.
Tant pis si la photo du lundi ne va pas forcément à côté de celle du mardi, et si celle du samedi contredit carrément celle du dimanche !

J’y reviendrai peut-être mais là tout de suite, j’ai envie de simplicité.

Et puis qui m’aime me suive. Et même si vous n’êtes pas 20 000. Après tout, ce n’est pas très important n’est-ce-pas ?
L’important c’est l’amour, pas la quantité 😉

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