Et si c’était vrai …#3 : la révélation

Avant que par un matin gris, sans même réfléchir une seconde, je n’enfile ma tenue et ne parte dans les rues de ma petite ville pour courir. J’ai même fini sous la pluie, c’est vous dire si le moment était le bon.

Et incroyable mais vrai (hommage à Jacques Martin sous vos applaudissements), j’ai aimé ça.

Je n’ai pas couru longtemps, histoire de ne pas me dégoûter et surtout, parce que je ne pouvais pas faire plus et j’ai recommencé, j’ai tenu bon. J’ai débuté sur 15 minutes sur du plat et aujourd’hui, je tiens 45 minutes sur route alternant les montées et les descentes.

Et Emile, je te le donne en mille, putain que c’est bon !!
Moi, l’anti-running, j’aime ça et ça me fait un bien fou. Alors, cette histoire d’endorphines, moi j’y crois.

Et si moi je peux le faire, toi aussi baby (purée, trois articles pour en arriver là, je suis atteinte de graphorrée * je crois).

Comme je me la pète parce que je suis trop forte à la course mais que je suis aussi vachement sympa, je vais te donner mes petits conseils :

Tout doucement tu commenceras 
J’ai commencé par 15 minutes et je pense que c’est seulement après 15 jours que j’ai réussi à dépasser ce temps (et encore, de quelques minutes).

Soir ou matin, ton moment tu choisiras
Le mien, c’est le matin presque à jeûn (juste une poignée d’amandes et de l’eau) mais ça dépend de chacun. Et avec la reprise du boulot, c’est plus le soir mais je sens clairement que ce n’est pas « mon » créneau.

De bonnes baskets tu choisiras
J’ai commencé avec des baskets pas chères et j’ai vraiment eu mal aux genoux rapidement.
J’ai investi ensuite dans une bonne paire et la différence est flagrante. Je ne cours pas plus vite mais je n’ai plus mal aux genoux.

Aucune pression tu ne te mettras
Je suis une vraie tortue, je le sais mais je m’en fiche. Et je cours quand j’en ai envie et le temps que je veux. Et c’est bien souvent pendant la course que je décide de courir plus longtemps et de faire un parcours plus difficile. Je ne m’impose rien et ça fonctionne.

Ta playlist tu n’oublieras pas
Impossible pour moi de courir sans musique, j’ai testé, ça marche pas, je n’y arrive pas. Ma playlist contient de tout et du n’importe quoi mais j’avoue que Noir Désir, C2C, Woodkid et Stromaë m’aident bien.

Marcher avant et après la course tu feras
Idéal pour s’échauffer en douceur et ne pas commencer trop vite.

Boire, tu n’oublieras pas
Avant, après et là avec la chaleur qui arrive, ce sera aussi pendant.

Par des échauffements tu termineras
Grâce aux échauffements que je fais après mes courses, je n’ai jamais eu de courbatures.

Sans réfléchir tu iras
Ne réfléchis surtout pas, ne penses pas à la baraque en bordel, au Jules qui râle, au bain du gosse … tu enfiles tes baskets et tu pars. Même pour 12 minutes, c’est pas grave. Tu feras plus, je te le garantis.

Fière de toi tu seras et des progrès tu feras
Et c’est vrai, je vous le confirme, on progresse vite et c’est super valorisant. Ça m’a beaucoup aidé pendant ma recherche d’emploi, il y avait au moins un truc qui marchait bien !

Alors si toi aussi tu hésites, mets tes baskets, chouette c’est sympa tu verras, viens surtout n’oublies pas, vas-y ramène-toi !

PS : des paroles de chansons se sont perdues en route, qui saura les retrouver ?
* La graphorrhée est un symptôme maniaque qui se traduit par un besoin incessant d’écriture.

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