Mes vacances à la montagne #1

Je viens de rentrer de la montagne. Une semaine au ski.
Dit comme ça, ça a de quoi réjouir, mais pour moi, ce départ ressemblait plutôt à une épreuve, entre mauvais souvenirs d’enfance et tirelire cassée. Et des mésaventures, j’en ai eu quelques unes.

Dès le départ, le ton était donné : cinq dans une voiture qui déborde de partout. Moi, coincée à l’arrière entre deux gosses de six ans, donc entre deux sièges rehausseurs, les genoux carrément sous le menton. Et vogue la galère pour un trajet qui devait durer 3 heures et qui nous a pris 5 heures. Nous n’étions pas les seuls à avoir eu l’idée de partir à la montagne ce samedi ! J’ai oublié de préciser que le conducteur dudit véhicule (ouf, il ne lit pas le blog) est un tyran et que la seule pause qui me fut accordée fut de 2 min : descendre et remonter de voiture. Même pas le temps de descendre et remonter mon pantalon pour une envie pressante. C’est donc la tête entre deux consoles de jeux (fille et garçon, sinon, c’est pas drôle), en serrant les fesses et les jambes ankylosées que j’ai courageusement patienté jusqu’à la station.

Ouf, on arrive. Vite vite, où sont les was-was ?? vite trouvés, je commence à me sentir mieux … C’était sans compter la queue d’arrivée dans la résidence !! Allez, on repart pour une heure d’attente au milieu de nos gosses (11 au total !!), des bagages des vacanciers, pressés de décharger leur voiture qui débordent elles aussi, les bras chargées de nos vestes de ski dans une ambiance surchauffée… Nous avons largement eu le temps d’entendre le discours de la réceptionniste une vingtaine de fois et avant même de recevoir notre clé, nous savions à quelle heure nous devrons partir une semaine plus tard et où se trouvent les poubelles.

Arrivée à notre tour devant notre gentille réceptionniste, oups, un problème survient. Nous avons prévu cinq appartements et ceux-ci sont complètement dispatchés dans l’immense résidence. Inconcevable pour nous, qui espérons tant que l’effet de groupe sur nos gosses sauront les occuper sans nous et que nos apéros ne seront, enfin, plus émaillés de « maman, je m’ennuie ». Au final, on se rendra vite compte que 11 gosses, ça joue ensemble mais ça se dispute aussi beaucoup !

Donc, regards implorants, grandes phrases et tentatives de corruption auront été au bout de la détermination de la réceptionniste qui se débrouilla comme elle pu et qui, au bout d’une heure, chamboula son planning d’appartements et nous accorda le droit de privatiser carrément un bout de couloir, nouveau terrain de jeu de nos loulous. Inutile de vous dire que le jeune couple perdu au milieu de nos appartements a du passer un séjour très reposant 🙂

C’est donc fourbue et fatiguée que j’ai enfin pu apercevoir la neige et les pistes de ski depuis mon balcon. Cinq minutes hein, pas plus, parce que, go, faut aller louer les skis. (on ne m’avait pas dit que les vacances au ski, c’est un vrai marathon !!!). Bon, là, ça va, hormis mon statut de débutante mis au grand jour, mon poids dévoilé devant toute la famille et devant ce si joli vendeur (eh oui, j’appris à mes dépens que les skis se choisissent selon son poids) … les essayages et l’attente fut de courte durée.

Retour à l’appartement, 10 heures du soir. Un peu de repos ? Oui mais plus tard, bien plus tard. D’abord, on nourrit les gosses, ensuite les grands et ensuite, on videra les valises.

Et le lendemain matin, premier cours de ski à 10 h !!

Vacances. Qui a dit vacances ?

La suite … plus tard …

 

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