Le running, un an après

L’année dernière, après quelques tentatives plus jeunes avortées, je me suis mise au running. Je vous avais concocté quelques billets pour vous dire comment c’est bon de courir.
Trois billets pour vous convaincre que tout le monde pouvait se mettre à la course et que c’était super chouette. Même, je faisais la fière en vous donnant quelques conseils. Nous étions en juin 2013.

Où en suis-je à présent ?

Si vous avez suivi mon enthousiasme, vous devez vous dire que je suis devenue une véritable marathonienne et que je suis passée de mes 20 petites minutes à mon heure de course quotidienne.

 LA BONNE BLAGUE !

Parce que je ne suis pas à une incohérence près, parce que le boulot, parce que la vie, parce que je suis une grosse feignasse … Je ne cours toujours pas le 100 kilomètres (oui, ça existe, je connais un mec qui le fait, un fou !!)

Que je vous raconte un peu

Lorsque j’ai écris ces billets, je reprenais à peine un nouveau boulot et les séances que je pouvais me faire facilement ont commencé à devenir plus difficile à caser. J’ai continué à courir le soir mais un peu moins.
Puis, il a commencé à faire chaud et ça, à Aix, c’est pas une excuse. Impossible de sortir même le soir, la seule solution est le matin tôt. Et moi, le matin, c’est pas le moment où je suis la plus réveillée voyez-vous.
Je vous parlerai un jour de la torture que je vis tous les matins – PUTAIN DE REVEIL !!

Bref, en juillet et août, je n’ai pas fait beaucoup de kilomètres.

En septembre, je m’inscris en club pour faire de la natation et j’ai très envie de ressortir mes baskets. Sauf que le soir tombe vite et qu’après le boulot, il commence à faire nuit. Et le matin … voyez quoi !

En novembre, je me fais une entorse. J‘ai la cheville qui flanche, je fais mes séances de rééducation, je nage … mais point de course à l’horizon.

Et puis, comme chaque nouvelle année, en février, le soleil pointe le bout de son nez et avec lui, l’envie de repartir sur les chemins. Ce que j’ai fait. Et de zéro forcément.
Moi qui arrivait à courir 45 minutes, je suis épuisée après 25 de course.

Alors, certaines pourront penser que j’ai perdu un an et que ma volonté est bien ténue mais non non non, je suis ravie.

Moi et le running, ça donne ça :

 en fait, je n’aime pas courir, ça fait mal. Pendant que je cours.
Mais j’adore la sensation après l’effort et ce bien-être me permet de repartir pour la séance d’après.

 je cours et si j’ai besoin de marcher, et bien je marche. Et si je dois alterner une demi heure, j’alterne.
Je m’en fiche.

 je ne cours « bien » que sur route. Les chemins de campagne me déstabilisent, me font perdre mon rythme, mon souffle, une horreur. Ce n’est pas le mieux pour les chevilles mais ça me convient comme ça.

 je ne regarde plus ma vitesse, presque plus mon temps (je regarde les calories perdues par contre. Hyper important. vous avez vu les nouveautés Haagen Dasz ?)

 j’emmène parfois mon chien et même si courir avec lui relève du challenge « pas dans la flaque » « reviens ici » « reste pas derrière moi » « il est fatigué mon bébé ? », ce sont de véritables moments de complicité,

 je déculpabilise si je zappe une séance. Comme je suis bien plus performante à la natation où je suis hyper assidue parce que j’adore ça, je prends chaque sortie comme du bonus et ne cherche rien d’autre qu’à prendre du plaisir.

Mon seul moteur est le plaisir et ça marche bien mieux comme ça. Et si je dois arrêter parce qu’il fait trop chaud ou que j’ai trop de boulot, je m’arrêterai. J’y reviendrai après quelques semaines, quelques mois, quelques années peut-être et ce ne sera pas grave.

Et vous, où en êtes-vous ?

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