Coup de gueule contre les locations de vacances

Assez peu adeptes du camping – sauf si c’est celui de Cadaquès hors saison – mon côté « roots but snob » sans doute – Jules et moi louons souvent un appartement ou une maison pour les vacances, directement auprès d’un particulier.
Je vais généralement sur abritel ou le bon coin pour choisir notre pied à terre et sincèrement, nous sommes généralement bien tombés – avec parfois même les propriétaires qui nous attendaient pour nous remettre les clés autour d’un apéro.

Il se trouve que depuis que nous allons à la montagne, aux Angles, la phrase du dessus n’est plus vraie.

Voyez plutôt.

* L’été dernier, j’avais loué un petit chalet avec jardinet : pas terrible mais bon, ça allait.
Il nous a juste fallut quelques jours pour nous faire aux toits pointus et aux chambres avec de toutes toutes petites fenêtres qui contraignent à oublier toute velléité de se mettre debout pour s’habiller.

* Cet hiver, nous partions avec des amis, j’avais donc loué un appartement plus grand. Après un sérieux coup d’aspirateur et le nettoyage en règle de la nappe cirée – certains ne sachant pas se servir d’éponges apparemment – c’était pas mal. Nous y avons passé une bonne semaine.

* Cet été fut le pompon. Ou la catastrophe plutôt.
Belote et rebelote, j’avais loué un petit chalet. Mais contrairement à l’été dernier, dans celui-ci, il n’y avait pas que le toit qui était pointu puisque les murs eux-même du chalet étaient en pente.
Voyez un triangle. Ben voilà, j’avais loué un triangle. Un tout petit triangle. Dans une rue avec plein d’autres petits triangles.

Je pense que l’architecte qui a conçu ces chalets, devait avoir un sacré coup dans le pif. Non seulement, c’est pas beau, c’est petit riquiqui mais que l’on m’explique aussi comment on met des meubles sur des murs qui penchent ???

Ben, c’est tout simple, on n’en mets pas.

Donc, imaginez un triangle, sans meubles ou presque, avec juste des matelas posés – ou balancés devrais-je dire – dans les chambres.

Sans parler de la propreté plus que douteuse du lieu – canapé lit sale, couvertures tâchées, cuisine avec de l’humidité sur les murs, tapis de salle de bain usagé …
Et pompon sur le canotier, Jules qui s’exclame avec un air dégoûté et un tantinet accusateur : « Mais tu as loué un squat ! ».

Nous devions y passer 4 nuits, nous y avons dormi juste la première – arrivés tard le soir, nous n’avons pas eu le choix. Dès le lendemain matin, après une nuit presque blanche à guetter les bruits des cafards sur les murs, et après une douche alternant eau glacée et eau brûlante – nous avons avec soulagement, claqué la porte pour un hôtel du coin. Cher – semaine du 15 août oblige – mais propre.

Au final, j’ai quand même réussi à me faire rembourser une partie de mon séjour mais je m’interroge encore : comment peut-on mettre de tels biens en location, sans aucune honte ???

L’année prochaine, si nous y retournons, nous irons directement en résidence de vacances, qui sera sans aucun charme sans doute, plus chère certainement mais aseptisée. Vive l’eau de javel !!

Et vous, avez-vous déjà connu de tels déboires dans vos locations de vacances ??

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