Alors, c’est pour quand le deuxième enfant ???

Où comment la pression du premier enfantement ne suffit apparemment pas …

Si vous êtes maman ou jeune femme en couple depuis un petit moment, bien installée avec un job et un appart bien propret, vous devez connaître ça : la pression de l’entourage qui s’enquière à chaque rencontre de la date de conception du premier enfant. Dites les gens, vous n’avez rien à faire d’autre que guetter les premières rondeurs des futures mamans ?

Donc, j’ai connu ça et je trouvais que c’était assez désagréable mais je n’imaginais pas que les mêmes scènes allaient se reproduire quelques années après la naissance de mon fils.
Trois quatre ans environ, c’est le temps de la tranquillité  Vient ensuite le temps de la fameuse question : « alors, c’est pour quand le deuxième ?« 

Sauf que pour mon compagnon et moi, le deuxième, non merci. On veut pas.
Cela ne vient pas d’un mauvais souvenir de ma grossesse qui a été idyllique, ni de mon accouchement, ni du baby blues classique. Non, rien de tout cela. Je n’en ai pas envie, c’est tout.

Mais voilà, un seul enfant, ça fait tâche semble-t’il … et notre choix provoque regards étonnés, mines déconfites et parfois suspicieuses … comme si je me mentais à moi même.

Et pourtant non, je ne cache rien, je n’ai seulement pas envie de revivre les RDV gynécologiques, les biberons à préparer, les nuits chaotiques à se lever, les couches à changer, la poussette à pousser, la layette à changer, les fièvres à soigner, les doudous à retrouver, les berceuses à chanter … Tout ceci, je l’ai vécu une fois avec délectation et bonheur mais je n’ai vraiment pas envie d’y retourner.

Alors, j’ai eu mon lot de remarques : mon fils serait mal élevé parce que sans frère ou sœur, il allait s’ennuyer, être malheureux … bref j’étais égoïste … Égoïste moi ? bien sur !! comme toutes les mamans du monde non ? … quel geste peut être plus égoïste que de concevoir un enfant ? Ce bébé prend vie dans notre propre désir et notre plaisir.

Bon, rien de très grave à tout ceci mais les situations sont parfois gênantes. Mais, entre nous, je vous avoue que l’âge avançant et la quarantaine approchant, je commence à être tranquille et la pression tend à s’estomper. Je la regretterai peut être à la ménopause.

Et pour tout vous dire, cette idée de billet, je la dois à une discussion que j’ai eu hier avec un ami bien plus aguerri de la vie que moi (il a 60 ans) qui me disait que certaines femmes, après leur premier bébé, voulaient un deuxième enfant, alors que d’autres voulaient un animal de compagnie. Après réflexion, il n’avait peut être pas tort … nous avons pris un chien il y a 3 mois 😉

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