Quand la presse féminine m’énerve !!

Cet article, cela faisait un moment que je voulais l’écrire mais voila que Caroline de Pensées de ronde  et Marie d’une Chic fille  m’ont donné le déclic.

Un ami m’a offert il y a plusieurs mois, en cadeau d’anniversaire, un abonnement à un célèbre magazine féminin.

Au début, Ô joie, Ô bonheur, je suis heureuse et ça se voit : je cours tous les vendredis vers ma boîte aux lettres, pleine d’allégresse et d’impatience.

Mais voilà que depuis quelques temps, ce magazine me déçoit. Depuis cet été en fait. Alors, oui, je sais bien que l’été, le rythme de nos vies est ralenti, que nous sommes moins à l’affût des nouveautés, que nous nous contentons d’un short, d’un maillot de bain et d’une paire d’espadrilles et aussi, et surtout, devrais-je dire, que les marques sont en vacances et se désintéressent un peu de leurs consommatrices. Mais de là à nous présenter un magazine aussi vide !! Et puis, que dire de ces pages spéciales régions où une semaine, on nous propose les meilleurs bars, l’autre semaine, les meilleurs plages, et la dernière les meilleurs bars de plage ??

Les auteurs de ces pages pensent’ils que nous passons notre temps au restaurant, dans les boutiques chics des villes de bord de mer, ou encore chez les meilleurs pâtissiers de la ville où la part de mille-feuilles équivaut à un quart de notre salaire ? (oui, bon je sais, j’suis pas marseillaise pour rien !).

Je trouve que ce magazine, mais il n’est pas le seul, se vide de sa substance et je ressors de sa lecture en me disant qu’encore une fois, il n’y avait rien dedans. Enfin, cela n’est que mon avis et n’engage que moi.

Et puis, je suis aussi horripilée par les pages mode à petits prix. Depuis quand Maje, Sandro et consorts sont des marques à petits prix ? Nous n’avons certainement pas la même vision de ce qui ne coûte pas cher, ça doit être ça.

Je suis la première à dire qu’en temps de crise, il ne faut surtout pas oublier de se détendre et je revendique ma futilité sans aucune honte. Mais j’ai l’impression que cette presse oublie complètement que nous vivons une période difficile. Ce choix est certainement voulu mais il me gêne …

Je suis gênée de ces fringues hors de prix, de ces fonds de teint à 50 € le flacon et de ces phrases assénées sous forme de vérité : « ces fringues qu’ils vous faut ce hiver ! »

Ha, et j’oubliais, si la presse féminine pouvait arrêter de nous bassiner avec les bienfaits du jus de citron chaud à jeun, ça serait drôlement cool !

Voilà, juste un petit coup de gueule en passant qui n’engage que moi.

Sur ce, je file à la boîte aux lettres voir si mon magazine est arrrivé …

 

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