Le tourisme solidaire vu par les Professionnels

Le tourisme solidaire vu par les professionnels

Les professionnels du tourisme vous livrent leur point de vue sur le tourisme solidaire et/ou durable.

Les derniers mois de 2018, j’avais partagé avec vous mes interrogations sur la situation environnementale dans laquelle on se trouve et sur l‘impact du tourisme sur la planète. Je continue sur cette lancée en 2019 et sans transformer La fille de l’encre en blog écolo-militant, l’année sera ponctuée de billets sur l’environnement. J’espère que vous serez au rendez-vous.

Souvenez-vous, durant l’automne, j’avais interrogé des blogueurs sur leur définition du tourisme solidaire et vous aviez été nombreux.ses à réagir, souvent en partageant les témoignages de mes invités. Je ne voulais pas en rester là et tenais à donner la parole aux professionnels du tourisme, ceux dont les préoccupations sont justement de faire attention à l’environnement et au respect des populations locales. Je leur ai demandé ce qu’était pour eux, le tourisme durable/solidaire et comment il le mettait en avant dans leur activité professionnelle.
Et vous verrez, si les blogueurs étaient loin d’être d’accord entre eux, j’ai trouvé que les pro. parlaient d’une même voix (Caroline et Audrey ont exactement la même phrase), même si leurs activités sont diverses.

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Patricia, propriétaire de chambres d’hôtes dans le Val d’Hérens

[bctt tweet= »Le tourisme durable, c’est voyager, découvrir de manière responsable et adopter une attitude éco-citoyenne » username= »EncreVirtuelle »]

C’est voyager lentement en opposition au tourisme de consommation. C’est manger local, s’intéresser aux habitants du pays qui nous accueille, comprendre leur quotidien, s’imprégner de la vie locale. C’est partager les petits trucs du quotidien qui auront un impact économique bénéfique sur la vie des accueillants. Privilégier le local à tous les étages est mon leitmotiv. C’est ce que je tends à faire au maximum lorsque je voyage et que je revendique également dans l’accueil de mes hôtes.

Que l’on soit voyageur ou prestataire touristique, je pense honnêtement qu’il devient urgent de repenser la façon de voyager. Comprendre le tourisme et l’appréhender de manière raisonnée : pratiquer et promouvoir un tourisme de sens. S’interroger sur nos actes de consommation dans les différentes étapes du voyage. Avion low-cost ? airbnbsation ? continuer à voyager sur les territoires victimes d’over-tourisme ? tout montrer, tout partager sur les réseaux sociaux ? Revoir nos comportements et les adapter aux enjeux actuels tant qu’on a encore le choix !

Les enjeux du tourisme de demain m’interpellent. Aujourd’hui, avant de choisir ma destination, je m’interroge. Mes choix de voyages prennent en compte ces notions tout en m’informant sur l’ADN de la destination choisie. Choisir une destination qui me ressemble, qui partage mes valeurs. Faire l’éloge d’un tourisme de sens est ma vision d’un tourisme solidaire

Un accueil 365 jours/an en direct, du local et des activités personnalisées : voici la recette de Patricia

Chambre d'hotes chalet Le Rucher

La première chose que j’ai mis en place et qui apparait souvent comme une démarche atypique est le fait que je ne suis distribuée par aucun OTA, ni Airbnb, ni même un quelconque annuaire d’hébergement. Telle est ma philosophie d’accueil, privilégier la relation directe pour mieux comprendre les attentes de mon hôte et mieux le guider.

Pas d’intermédiaire est ma règle n’1 pour un tourisme solidaire.

Par ailleurs, je considère que si je peux vivre 365 jours sur mon territoire, je peux accueillir également 365 jours, gommant ainsi les effets de saisonnalité. Alors que le tourisme d’hiver est très important dans nos alpes valaisannes, j’ai fait le choix, il y a 7 ans, de proposer et développer un tourisme 4 saisons sur le principe du « vrai live like a local ». Ainsi je maitrise mon taux d’occupation avec une occupation linéaire au fil des mois et ne subit pas les pics de grosses fréquentations. L’idée maitresse est de ne pas céder à la tentation du remplissage maximal. La qualité avant la quantité. Ma démarche relève de l’hyper-personnalisation de l’accueil et du service et seule la qualité de la relation avec mes hôtes me préoccupe. A mon sens, ce goût de l’hospitalité ne peut perdurer qu’en visant la qualité et non la quantité. En résumé MOINS MAIS MIEUX.

Le 3ème axe est le local. J’ai appris à utiliser les ressources naturelles qui m‘entourent. Du coup, bon nombre de nos produits du petit-déjeuner et de la table d’hôtes sont 100 % maison. Pour le reste, je m’entoure de petits producteurs locaux avec des démarches similaires à la mienne, hors des circuits de distribution habituels. Nos hôtes consomment local tout en respectant les saisons.
Cette notion de local ne s’arrête pas à la nourriture, j’attache aussi une importance primordiale sur la découverte de ma région. Leur faire découvrir ma vallée de manière privilégiée avec les petits secrets des locaux, les anecdotes, les bonnes adresses… tout ce qui fait la richesse d’un territoire et qui souvent reste méconnu des visiteurs car pas dans les radars touristiques ! Puis je leur concocte un programme découverte personnalisé sous forme de road-book, organise des rencontres, des sorties… Une démarche que j’explique sur notre site et des petits plus qui ne sont pas forcément mis en lumière mais que mes fidèles connaissent bien maintenant.

En savoir plus sur les chambres d'hôtes de Patricia : Chalet le Rucher

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Francesca, créatrice de l’agence de voyage sur-mesure OffWorld

Le tourisme responsable est différent du tourisme solidaire ou encore participatif, mais tous s’inscrivent dans une politique durable pour le secteur.

[bctt tweet= »Le tourisme responsable implique la conscience du voyageur.  » username= »EncreVirtuelle »]

Pour moi, cette forme de tourisme reste la plus évidente et se rapporte directement au sens originel du voyage. Être responsable signifie être conscient de son environnement et de ses impacts et de modifier ses comportements en conséquence. Il est alors question d’environnement, d’économie et surtout de progrès social.

Le tourisme solidaire vu par les Professionnels

Le voyageur responsable est conscient du contexte dans lequel il évolue, il connaît la situation de ses hôtes et adopte alors un comportement qui leur sera bénéfique en honorant la culture et les traditions, en choisissant des prestataires engagés pour leur communauté locale et protégeant les ressources naturelles du territoire, en évitant les lieux sur-fréquentés et étouffés par les touristes, en compensant son empreinte carbone, en préservant et respectant l’environnement. Ce comportement est pour moi en tant que voyageur complètement naturel mais il se présente (malheureusement) encore aujourd’hui comme une forme « alternative » de tourisme.

Le tourisme solidaire quant à lui implique la participation directe du voyageur dans un projet à profit des hôtes. Il s’agit d’un échange où le voyageur se rend en un lieu pour donner son temps libre et s’engager dans un projet à caractère social ou environnemental : la construction d’édifices, l’éducation, le sauvetage d’animaux, le nettoyage de zones polluées etc.

Le tourisme solidaire, ou participatif, va plus loin que le tourisme durable en transformant complètement le voyage non pas en loisir mais en action pour la planète.

J’ai créé OffWorld pour faciliter l’accès au tourisme responsable en recherchant et répertoriant des prestataires locaux et engagés partout dans le Monde. Je conseille les voyageurs et recherche pour eux les offres de séjour qui leur correspondent en fonction de leurs envies et de leur budget.

Le tourisme responsable est encore prisonnier de certains préjugés aujourd’hui. En tant que coach voyage, ma mission est de le démocratiser en montrant à tous les voyageurs qu’être responsable est facile et ne veut pas dire renoncer à son confort. Le tourisme est un puissant levier de développement pour les communautés à l’échelle mondiale et peut largement profiter à l’environnement, alors pourquoi ne pas l’utiliser pour améliorer nos conditions de vie ?

En savoir plus sur OffWorld

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Caroline, directrice de l’association ATES

[bctt tweet= »Le tourisme équitable et solidaire, c’est avant tout une façon de voyager, de concevoir le voyage, plaçant l’échange et la rencontre, l’équité et la solidarité au cœur du processus. » username= »EncreVirtuelle »]

Il a pour objectif le respect mutuel et d’une véritable harmonie entre les personnes, les cultures et l’environnement. Les populations dans les destinations, sont parties intégrantes du voyage, tant au niveau de la conception de l’offre que de son élaboration et de son suivi. Les voyageurs, en petit groupe, sont accueillis chez l’habitant ou dans des hébergements proches, pour favoriser les temps de découverte et de partage, minimiser l’impact sur l’environnement et maximiser les retombées économiques locales.
Le tourisme solidaire implique par ailleurs une transparence totale et une distribution équitable des retombées touristiques afin d’en faire profiter les principaux acteurs, bien souvent laissés de côté par la chaîne touristique « classique ». L’économie locale est ainsi privilégiée et se place comme un vecteur de développement durable, plaçant les intérêts locaux et collectifs en priorité.
Voyager de manière équitable et solidaire, c’est aussi concevoir que le tourisme puisse être un levier de développement local. Un des fondements de ce tourisme est de reverser une partie significative du prix du voyage à des projets de développement, gérés par et pour les habitants, visant à améliorer leurs conditions de vie et à favoriser leur autonomie.

Le tourisme solidaire vu par les Professionnels

Pour nous, pour le voyageur, le tourisme solidaire c’est donc une expérience rare, à taille humaine, faite de découvertes et d’échanges, et qui contribue au développement équilibré des territoires visités. Il s’inscrit à part entière dans le développement durable du tourisme. Avec des voyageurs toujours plus nombreux, il est impératif que les acteurs touristiques fassent évoluer leurs pratiques, car

le tourisme de demain sera durable ou ne sera pas.

Quelles sont les actions de l’association ATES ?

Au travers de ses différentes missions, l’ATES contribue tous les jours au développement de ces façons de voyager. L’ATES est le porte-parole en France et à l’étranger du tourisme équitable et solidaire auprès des institutions, des professionnels et des partenaires. C’est donc tout un travail de plaidoyer et de représentation qui est mené en permanence.

Plus largement, l’ATES, forte de son expertise, propose un label « Tourisme équitable et solidaire » qui s’appuie sur des procédures strictes d’évaluation et des critères mesurables. Ce label est essentiel pour guider les voyageurs et leur garantir que nos engagements sont aussi des actes. Avec ce label, le réseau améliore l’information du consommateur mais aussi la transparence nécessaire à un tourisme plus responsable. Il est aussi un référentiel pour l’amélioration permanente des pratiques des voyagistes et les accompagne dans la réalisation de ces nouveaux objectifs. Dans ce sens, l’ATES travaille aussi à l’international, sur des projets de partage de compétences et d’expertise, avec des partenaires institutionnels ou professionnels dans les destinations.

La sensibilisation est enfin un élément essentiel, au cœur des pratiques, à travers la participation de l’ATES à divers événements et conférences. A ce titre, l’ATES organise le festival Changeons d’Air(s) en partenariat avec la fondation Goodplanet et Acteurs du Tourisme Durable, qui met en avant pendant un week-end des solutions pour des vacances et loisirs durables et éthiques (prochaine édition : les 18 et 19 mai 2019 au domaine de Longchamp)

En savoir plus sur ATES

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Audrey, fondatrice de l’Atelier bucolique

Le tourisme durable, le tourisme de demain

Les faits sont là. Nous ne cessons d’être confrontés à des enjeux climatiques et sociétaux très alarmants. Pourtant, les yeux de l’humanité sont loin d’être grand ouverts sur ces réalités. Et le devenir proche de notre planète est inquiétant.

[bctt tweet= »Quel avenir pour les enfants du monde ?  » username= »EncreVirtuelle »]

Mais au-delà de notre espèce, la biodiversité des végétaux et des animaux est aussi sévèrement menacée. Est-ce une réalité trop forte qui nous projettent dans une situation générale de dénis ? Certes, je commence fort. Mais si nous ne relevons pas le nez de nos petits tracas futiles du quotidien, nos horizons vont devenir très ternes et sans avenir fertile.

Face à tous les enjeux pour redresser le vaisseau de l’humanité vers un futur plus rassurant, voire même un futur tout simplement concevable, le tourisme a un rôle considérable à jouer. C’est celui que l’on nomme le tourisme durable.
Souvent, vous entendrez, « le tourisme sera durable ou ne sera pas ». La messe est dite et le message nous laisse bien méditatif.

Atelier-bucolique

Alors dans cet univers du tourisme durable, que comprendre et que choisir ? Car il faudra apprendre à devenir un voyageur responsable. En effet, il n’est pas toujours évident de pouvoir voyager durablement. Cela demande d’avoir un retour réfléchi sur ses pratiques et ses choix. Souvent, cela nécessite une certaine organisation et aussi de certaines recherches. Quelles destinations, quelle agence de voyage, quelles activités, comment bien préparer ma valise, etc. Ainsi de grandes questions, et de petits détails non loin d’être anodins, font surfaces pour réaliser enfin un voyage écoresponsable. Car la vigilance doit être de mise : face à toutes les offres, le green-washing a aussi su faire sa place dans ce secteur en pleine croissance.

Le voyage humaniste

Le tourisme durable, le tourisme de demain, n’est pas qu’une simple réflexion pratico pratique. C’est là où le bât blesse. Et je comprends que cela soit problématique. C’est une véritable remise en question que nous pose le tourisme durable sur la vision de nos vacances. Si notre époque a insufflée la tendance du « je pars en avion très loin pour 4 jours, faire la super photo pour Instagram et prétendre à un brin d’ivresse et de fun dans ma vie », ces modes de voyage – réservés toutefois à une certaine élite de la planète – feraient mieux de devenir obsolètes. La planète s’en porterait bien mieux !

Le tourisme durable, c’est s’offrir des vacances qui nous nourrissent vraiment.

Aller à la rencontre d’un territoire et de ses habitants.

S’intéresser et participer d’une manière ou d’une autre à la vie locale. Les vacances durables sont aussi des vacances écologiques où on prête attention à son impact sur l’environnement. Ainsi le choix des destinations, des modes de transports, des hébergements, sont des facteurs clef pour réaliser un voyage écoresponsable.

Et si tout cela est nouveau pour vous, comme à chaque voyage, devenir un voyageur responsable commence déjà par un pas. Félicitez-vous à chaque pas réalisés en faveur du tourisme durable !

En savoir plus sur l'Atelier bucolique

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Guillaume, directeur d’ID-Tourisme et président de l’association ATD

Cela fait maintenant plus de 13 ans que j’ai pris mes engagements sur les enjeux autour du tourisme durable. C’était en 2005 et je partais au Népal, un brin naïf, pour voir de quelle manière je pourrais faire le lien entre le tourisme et la solidarité. J’ai vite compris que ce seul prisme ne suffirait pas et qu’il fallait intégrer l’ensemble des enjeux du développement durable dans le tourisme à toutes les étapes de construction, de production et de consommation d’une destination, d’un séjour, etc. Vaste chantier au final !

Aujourd’hui, alors que cela fait 5 ans désormais que je préside l’association Acteurs du Tourisme Durable et que je m’intéresse de plus en plus aux enjeux d’effondrement, j’ai le sentiment que la très grande majorité des destinations et des professionnels du tourisme recherche toujours une forme de croissance, parfois un peu plus verte mais toujours cette foutue croissance. Et… on sait bien que c’est ce qui nous envoie dans le mur. Et le tourisme moderne y participe allègrement ! L’association IATA qui représente les acteurs du transport aérien international a ainsi émis une projection de doublement du nombre de passagers d’ici à 2037. Ambition : 8.2 milliards de personnes dans les avions. Vu du prisme climatique, c’est un écocide !

Aujourd’hui, mon combat autant personnel qu’associatif est de montrer qu’il est plus que nécessaire de changer totalement de paradigme sur la question d’un tourisme durable. Ça paraît bien logique comme ça mais un tourisme durable et fortement croissant, ça n’a pas de sens.

tourisme durable ATD

[bctt tweet= »Il va donc falloir réduire notre boulimie de voyages lointains.  » username= »EncreVirtuelle »]

Quand j’étais plus jeune, on ne partait qu’une seule fois par an et c’était vraiment quelque chose d’extraordinaire. Aujourd’hui, on consomme ça comme des chips.

Si les gens ont vraiment une conscience environnementale, non, ils ne peuvent pas prendre l’avion une fois par mois…

Mais alors, comme faire pour sortir de cette démocratisation aérienne à outrance ? Le prix bien entendu. Je ne crois pas du tout à une prise de conscience de masse des gens. Il faut rapidement intégrer les externalités sociales et environnementales dans le prix des voyages et  pour n’importe quel produit de consommation d’ailleurs ! C’est uniquement de cette manière que nous nous en sortirons, en changeant de modèle de comptabilité…

Je travaille à un modèle d’indice de performance d’une destination touristique d’ailleurs actuellement… A suivre ! 😊

En savoir plus sur Id-Tourisme et ATD

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L’éco-volontariat avec Cybelle Planète

Cybelle Planète est une association née en 2005 d’une profonde envie de protéger notre merveilleuse biodiversité. L’association mène des actions sans relâche pour sensibiliser les citoyens sur l’impact qu’ils ont sur l’environnement à chaque fois qu’ils partent en vacances. En effet partir au bout du monde engendre des conséquences parfois très lourdes sur la faune et la flore locales : dérangement des animaux, modification des déplacements et des migrations, urbanisation des espaces touristiques et donc des habitats sauvages, pollution, épuisement des ressources naturelles… Malgré tout ce que l’on sait aujourd’hui, le tourisme de masse continue de croître. C’est pourquoi il a fallu penser différemment et surtout voyager de manière plus responsable et solidaire. La notion de « voyage solidaire » est alors apparue et permet de soutenir la conservation de la nature tout en profitant aux communautés locales.

Les voyageurs ont donc la possibilité de limiter l’impact de leurs vacances sur la biodiversité. Parmi les différentes formes que peut prendre le voyage solidaire on trouvera : l’écovolontariat.

Les participants rejoignent un projet local de protection de la faune ou de la flore, et l’aident dans ses travaux quotidiens : soins aux animaux, observations dans la nature, éducation à l’environnement… Ces écovolontaires vont ainsi pouvoir s’investir concrètement pour une espèce en voie de disparition ou une réserve naturelle. En plus de leur investissement sur le terrain, les participants aux missions font un don à Cybelle Planète, qui est ensuite reversé en grande majorité au projet auquel ils ont participé. Ce soutien financier en complément de leur aide « physique » permet à des programmes dédiés aux espèces sauvages de poursuivre leurs actions. Les missions d’écovolontariat sont bien plus que du tourisme solidaire car elles permettent aux participants de se sentir impliqués et d’agir très concrètement pour la nature.

cybelle planète
Expédition cétacés ©Cybelle Planète

Les valeurs de Cybelle Planète étant de valoriser les actions collectives, favoriser le partage et la transmission des connaissances, transparence, éthique et rigueur scientifique, l’association privilégie les partenariats directs avec les structures locales, sélectionne des programmes en fonction du projet, de l’utilité des écovolontaires, et des résultats attendus. Elle favorise également des durées de missions longues pour limiter les émissions de gaz à effet de serre provoqué par les transports aériens etc…

[bctt tweet= »Elle garantit aux écovolontaires que leur participation aura une véritable action utile et positive pour la biodiversité. » username= »EncreVirtuelle »]
En savoir plus sur les missions d'écovolontariat de Cybelle Planète

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Alors, qu’en dites-vous ? D’accord, pas d’accord, sans opinion ?

Il est possible, probable même que certains propos vous aient irrités fortement ! Je tiens à préciser, s’il en était besoin, que ce billet n’a en rien vocation de cours de morale, il est là uniquement pour enrichir nos réflexions.
Si toutefois il va dans le sens d’une prise de conscience chez certains.nes de l’urgence climatique, j’en serai heureuse. Et n’oubliez pas que les commentaires sont à votre disposition pour réagir, vous opposer et donner votre avis.
De mon côté, la parole des blogueurs et des professionnels m’a apporté plein de réponses et surtout m’a donné des envies fortes. Je rêve maintenant d’aller au Val d’Hérens et d’aller observer les cétacés en Méditerranée 🙂

Le tourisme solidaire vu par les Professionnels

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