Cultiver son potager et élever des chèvres dans le Larzac

L’heure est grave, je crois que je suis malade. J’ai l’impression que je suis touchée aussi par le syndrome de la simplicité. MERDE. Je ne suis pourtant ni blogueuse mode et encore moins blogueuse influente !

Mais que vais-je devenir à l’époque du toujours plus ?

Tout ça, « c’est la faute à la télé » comme dirait ma voisine Monique 77 ans.
A force de nous montrer des reportages sur les gros industriels qui s’engraissent alors qu’ils nous font bouffer de la merde, nous lavent avec des détergents et des produits chimiques, au bout d’un moment, on sature. Je sature.

Oui, j’en ai marre. Pourquoi eux se feraient toujours plus de frics alors que nous, on en gagne de moins en moins ?
Pourquoi ont-ils autant d’influence dans notre quotidien alors que leur seul intérêt est financier ?
Ne nous leurrons pas, ces gens-là ne nous veulent pas du bien, ils veulent que nous dépensions. Beaucoup. Et si nous pouvions ne pas réfléchir, ce serait mieux.

Oui mais moi, je ne sais pas si c’est l’approche de la quarantaine, mais je réfléchis de plus en plus. Et je n’ai envie que de douceur et d’amour autour de moi. Plus envie de perdre du temps avec ceux qui ne sont pas bienveillants.

Alors, je commence à faire du tri et petit à petit, je remplace mes habitudes par plus de simplicité et d’authenticité.
Je finis mes flacons de gels douches classiques et fait passer la famille aux savons et gels douches plus respectueux, mes shampoings sont maintenant sans silicones, les plats tout préparés restent dans les rayons, le bio s’invite de temps en temps à table, mes fruits et légumes viennent de France et si possible de Provence, ai-je VRAIMENT besoin de ce nouveau top ? …  et j’ai même envie de faire un potager et de ramasser mes légumes.

Malade je vous dis, je suis malade !

Je me rassure en me disant qu’il me reste encore plein de mauvaises habitudes mais quand même, mon état m’inquiète.

Et vous, avez-vous aussi quelques symptômes de simplicité ?

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