Les hommes sont toujours de petits garçons

Si certains Messieurs me lisent, ne vous offusquez pas. Et si les généralités sont trop présentes dans ce billet, elles ne sont qu’exercice de style. Mais je suis certaine que vous allez vous y retrouvez un peu.

De certains jeux masculins

J’ai appris il y a quelques jours, de source masculine de plus de 30 ans, sérieusement établie dans la vie – un travail, une femme, un enfant, un chien, un chat – que certains hommes donnaient des noms à leurs crottes. Ben oui. Je connaissais la légende urbaine qui veut que certains nomment leur attribut masculin, j’ignorais que le jeu du petit nom pouvait porter aussi sur cette activité triviale mais non moins nécessaire à notre bien-être.
Très enfantin n’est-ce pas ?

Pauvre petit malade

Avez-vous remarqué que votre homme se meurt plusieurs fois par an ? A chaque rhume en fait. Les hommes ont cette fâcheuse tendance à penser que leur fin est proche dès qu’ils croisent un virus. Mouchoir à la main, ils traînent la patte difficilement du lit au canapé, geignent, se font préparer des coquillettes jambon par leur compagne qu’ils avalent à grand peine, oublient où se trouve la boîte à pharmacie et comptent sur nous pour les soigner.
A ce propos, je ne saurais que trop vous méfier des hypocondriaques. Il y a peu de temps se tenait le procès qu’un homme ayant tué sa femme à coup de marteau. Il pensait être leucémique et refusait que sa femme lui survive. Elle est morte. Il est en pleine santé. Histoire véridique, méfiez-vous les filles.

Leur maman chérie

Et que pensez de cette propension à ne pas pouvoir se passer de sa maman ?
« les lasagnes de môman elles sont moins sèches; môman, elle repasse les draps, c’est plus doux ; attends, j’appelle môman pour lui demander son avis … » …
Dites-moi si je me trompe, mais parfois, on étranglerais aussi bien la mère que le fils non ?

Et je passe sous silence leur passion pour les jeux en réseau, le rouge qui leur monte aux joues dès qu’on leur dit qu’ils sont beaux et les blagues idiotes dignes d’enfants de 5 ans, qu’ils échangent avec leurs potes dans les vestiaires du stade.

Pour ne pas m’attirer plus les foudres de ces Messieurs, je rajouterai que ces défauts font aussi votre charme et que nous aimons bien finalement  rire avec vous de ces enfantillages.

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