maillot de bain 1 pièce

Mon été en maillot de bain 1 pièce

L’année dernière, pratiquement jour pour jour, je vous avais interrogé mes jolies mouettes, sur vos maillots de bain. Très attirée par les maillots de bain une pièce, je n’avais pas encore franchi le pas, mes cousines luttant de toutes leurs forces contre mon envie avec l’argument implacable du « ça fait tata ».

Devant cet argument, ô combien complexifiant et assourdissant, je laissais mes envies au placard et portait sagement un deux pièces.
Bientôt quarantenaire, il était hors de question de faire tata et d’ajouter cet écueil à la liste de mes, trop nombreux, vieillissements corporels.

Oui mais moi, le deux pièces, bof, me sentais pas trop bien dedans et le une pièce, je trouvais ça beau, chic, désirable. Et confortable.
Sachant que je me méfie comme de la peste de cet argument, le risque étant de voir sa penderie confondue avec celle de chéri parce c’est « confortable ».

Je crois que mon déménagement l’année dernière a fait tomber mes dernières résistances, je quittais mes cousines chéries à la langue trop bien pendues et il y avait peu de chance que cet été là, nous partagions un moment plage/sable ensemble. C’était l’occasion ou jamais !

Mais un maillot de bain une pièce qui ne fasse pas trop « tata », ça s’achète où ? Je suis donc retournée chez la Princesse qui fait du tambour (jurisprudence billet de l’année dernière, le lien est un peu plus haut) où les maillots 1 pièce taille 38/40 sont choses rares passées le 01 juin.
Merci me dit mon porte-monnaie puisque c’est chez Etam lingerie – après avoir fait toutes les boutiques de maillot de bain d’Aix en Provence, que je trouvât mon graal : un maillot simple mais pas vieillot, noir, dans un tissu tout doux, avec un joli décolleté et un nœud entre les seins.
Très important le nœud entre les seins !

Quelques plages en juin/juillet (déménagement oblige) et même lors de mon opération camping à Cadaquès, je n’ose pas sortir le 1 pièce, je reste accrochée à mon 2 pièces. Le souvenir du « ça fait tata » reste trop ancrée dans mon esprit … ce n’est qu’au mois d’août que j’ose enfin enfiler mon joli maillot noir et là, miracle, je me sens bien. Une sirène. Voilà c’est ça, je suis une sirène !

Telle une naïade, je file dans les vagues – de Palavas, on ne s’emballe pas – et foule l’écume fièrement !
Envolé – enfin camouflé – le bidou, mes seins ne se font plus la malle dans mon triangle … je n’ai plus envie de me cacher sous ma serviette et marcher le long de la plage ou accompagner mon fils à la pêche aux crabes n’est plus synonyme de « est-ce-qu’on me regarde ? »  « rentre le ventre », « arrête des respirer » « mais il est où ce sein merde ? !! »…

Alors tata ou pas tata, je m’en tape, je suis une fille à maillot de bain 1 pièce ! J’ai rejoins Balibulle dans le clan des filles au maillot de bain 1 pièce.
Les siens sont tous noirs. Cette année, je me suis autorisée de petites fleurs liberty, histoire de mettre de la couleur sur mes complexes et de franchir d’un pas de plus, l’acceptation de mon moi en maillot de bain.

Le seul inconvénient que j’ai trouvé pour l’heure au 1 pièce est la sensation de froid parfois ressenti lorsqu’en fin de journée moins chaude que les autres, le maillot est encore un peu humide sur le ventre. Voilà tout.
Quant aux traces de bronzage, lorsque je fais la crêpe sur le ventre, je dénoue le haut, trop heureuse de sentir le soleil sur mon dos. Et puis, je m’en balance pas mal à vrai dire.

On en est plus là lorsque l’on a trouvé LA pièce qui nous fait sentir bien sur le sable non ?

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