tatouage avant-bras fille

La pivoine et la vague : mes premiers tatouages

Il y a un an, j’avais une obsession toute nouvelle, qui ne m’avait jamais effleuré l’esprit à 40 ans passés : me faire tatouer.
Après de nombreux mois de réflexion et d’introspection, ils sont là. Comme vous me demandez souvent mon retour sur ce passage à l’acte, voici quelques bafouilles sur mes tatouages.

Je ne fais jamais les choses à moitié et ce n’est pas 1 tatouage que je porte mais bien 2, depuis quelques mois maintenant.
Le 1er a été fait en janvier 2017 sur l’avant-bras gauche, une pivoine dans un triangle et le second en mars sur l’avant-bras droit, une vague dans un ovale.

Deux tatouages sinon rien !

Je vous ai déjà raconté comment mon envie de tatouage est apparue alors que cela ne m’avait jamais traversé l’esprit auparavant.
Une vision matinale de moi portant 2 tatouages, qui loin d’être un rêve m’a plongé dans un « cauchemar » de longs mois.

Pourquoi cette envie ? pourquoi maintenant ? et quel motif ? et à quel endroit ? et quel tatoueur ?

Et sérieusement, on parle bien de vision là ? moi qui suis cartésienne comme pas possible, j’avais du mal à y croire …
Vision ou travail de mon inconscient … appelez ça comme vous voulez – si un psy passe par là, qu’il nous éclaire – mais ça devenait obsessionnel … je n’arrivais plus à détacher mon esprit de cette envie.

On passe sur l’entourage et ses avis pas toujours très judicieux auxquels j’ai prêté assez peu attention, je vous l’avoue.
Je me suis concentrée sur cette envie justement et ce qu’elle cachait.

Céder à une tentation impérieuse, ok pourquoi pas mais je voulais comprendre d’abord.

Et j’ai compris. Je ne rentrerai pas dans les détails mais j’ai compris que j’avais besoin de marquer cette année 2017.
Au plus profond de moi.

Une fois que j’avais analysé ce soudain besoin de me faire tatouer irrémédiablement, j’ai pu l’accepter et commencer à réfléchir à un motif.

Souvent je crois, on vient au tatouage avec une envie précise d’un motif, d’une phrase qui signifie quelque chose pour soi.
Pour moi, la démarche a été différente. Je suis venue au tatouage pour marquer une période de ma vie, sans idée d’un dessin précis.

Pinterest a été ma source d’inspiration et des heures durant, j’ai épinglé, supprimé, ré-épinglé, re-supprimé … Une très courte discussion pourtant avec un tatoueur aussi a été éclairante – parfois, quelques mots suffisent – et un motif a alors commencé à prendre forme dans mon esprit.

Si la pivoine et la vague ont été des réflexions un peu longues, les motifs géométriques eux sont apparus très vite comme une évidence. C’est uniquement esthétique, aucune signification. Juste parce que je trouve ça beau.

tatouage pivoine

Et pourquoi faire deux tatouages aussi rapprochés dans le temps ?

C’est comme ça. Avant même le 1er tatouage, je savais qu’il y en aurait 2 dans l’année.
Je me suis bien gardée de le dire, pensez donc, si j’avais eu trop mal pour y retourner, ou trop peur, ou si je regrettais finalement …

Certains se sont étonnés que j’enchaine aussi vite … là encore, je n’ai pas d’analyse objective … il fallait que je continue à marquer ma peau en ce début d’année, si particulier pour moi.

Et pic-pic-pic sous les aiguilles de Luciano

Lorsque je vous parle d’obsession, vraiment, j’en étais arrivée à un point où je ne pensais qu’à ça. J’en rêvais la nuit, je cogitais toute la journée, je passais des heures sur des sites et blogs de tatouages …j’ai du saoûler mon entourage et mes amies.s avec les mêmes questions : et ça fait mal ? et comment tu as choisi ta.ton tatoueuse.r ?  et tu vas en faire d’autres ? et où ?
La relou de service !!

Je me suis enfin sentie bien dans ma décision lorsque j’ai pris RDV et versé 50 € d’acompte. Là, tout est devenu plus léger, j’étais plus sereine … jusqu’à l’heure venue où j’étais morte de trouille !

Parce qu’un tatouage, ça fait mal !

Ben oui, un tatouage, c’est douloureux.
Je suis ravie pour celles.ceux qui disent ne rien avoir senti mais cela n’a pas été mon cas.
J’ai senti chaque aiguille s’enfoncer dans ma chair, comme autant de petits coups de scalpels sur ma peau.

Donc oui, j’ai eu mal mais vraiment, ce n’est rien d’insurmontable – surtout sur les avants-bras, je sais que d’autres zones sont beaucoup plus douloureuses. La preuve : j’y suis retournée 2 mois après.

tatouage vague

Je crois d’ailleurs que la douleur fait partie de sa propre histoire avec son tatouage et avec son tatoueur aussi. Luciano a été d’une grande douceur et il était très à l’écoute de mes sensations.
Et qui peut imaginer se faire graver la peau sans y laisser quelques douleurs, même passagères ?

Et maintenant ?

Après plusieurs mois à vivre ensemble, mes tatouages et moi-même nous entendons très bien.
Si le 1er a été une évidence, le second a mis un peu plus de temps à trouver sa place mais ça y est, ils font partie intégrante de moi.

Aucun regret, aucun hasard, je sais pourquoi ils sont là.

Pour 2017, j’ai marqué mon année comme je le voulais, il n’y aura donc plus de tatouages.
Dans les prochains mois j’entends … parce que pour la suite … il y en aura d’autres.
Des plus petits certainement, je ne sais pas encore où, ni quoi, ni quand mais je sais que d’autres feront leur apparition.

On m’avait dit que les tatouages étaient addictifs et je confirme. C’est terrible d’ailleurs  !

Je pense vraiment que le tatouage est une expérience unique, presque initiatique, qui a réellement un sens.
Au-delà d’un motif gravé sur notre corps, il s’agit d’un moment de vie très intime.
Que j’ai adoré vivre, même si ça fait mal et pas seulement dans la peau. Dans le cœur aussi.

Pour finir, mes conseils soins qui sont hyper simples :
* savon d’alep
* cicalfate pendant les 8/10 premiers jours
* aloé vera et huile de coco par la suite

 

Voilà, chapitre tatouage clos … jusqu’au prochain 🙂

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