Les cendres froides – Valentin Musso

Guillaume Musso et moi, autant vous le dire tout de suite, ce n’est pas le grand amour.
Je ne trouve pas d’intérêt à ses romans et son écriture ne me fait pas vibrer.
Rien de grave, hein, on ne peut pas aimer tout le monde. Et devant le nombre incalculable d’auteur que j’ai envie de découvrir, ça m’arrange bien.

Mais dans la même famille, je demande le frère, Valentin. Nous sommes là dans un autre registre puisque ce monsieur écrit des thrillers et plutôt bien.

Le drame, quand on commence à creuser le passé, c’est qu’il faut aller jusqu’au bout.

1999. À la mort de sont grand-père, Aurélien Cochet découvre que celui-ci aurait travaillé durant la guerre dans un lebensborn, une maternité nazie accueillant des jeunes femmes enceintes de membres de la SS. Au même moment, dans un petit village de la Marne, une octogénaire sans histoire est retrouvée assassinée à la suite d un cambriolage. Les gendarmes soupçonnent très vite une mise en scène,  mais ils sont loin de se douter que cette retraité est la victime indirecte, plus de cinquante ans après la fin de la guerre, de l entreprise eugéniste nazie. Aidé par une jeune universitaire, Aurélien Cochet va tenter de lever le voile sur le passé de sa propre famille. Cambriolage, menaces, agression… Rien ne l’empêchera de plonger au coeur d’un des programmes les plus mystérieux et les plus terrifiants du IIIe Reich. Quitte à mettre ceux qu’il aime en danger…  

Alors oui, il y a quelques facilités dans l’écriture, un mélange amour, guerre, suspense et meurtre déjà vu mais l’intrigue est bien là. Les personnages sont bien plus complexes qu’il n’y parait et le sujet de la seconde guerre mondiale est traité sous un angle différent de ce que l’on peut lire habituellement.

Le livre m’a tenu en haleine jusqu’à la fin et j’ai eu hâte de découvrir le dénouement qui n’est pas si évident.
Ce fut pour moi une jolie découverte que ce Valentin, qui m’a réconcilié avec le nom de Musso.

 

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