Mon obsession mode du moment

Depuis que je me suis remise au sport, je redécouvre avec délice le confort des sneakers, après les avoir boudé pendant très longtemps.
Seules les converses trouvaient grâce à mes yeux, complétées par ma paire de Stan Smith que j’adore mais qui commence à fatiguer sérieusement (vive 2014 et leur réédition).

Hiboux, choux, cailloux, genoux … trous

J’avoue que lorsqu’il s’est assis à côté de moi en voiture et que j’ai vu la déchirure extrême de son jean, je n’ai pu m’empêcher de m’étouffer et de lui dire «mais tu vas pas porter ça pour aller bosser ???» Alors oui, ça fait vieille conne. Mea culpa.

Lecture : un peu d’humour

J’ai une relation assez étrange avec la lecture : je peux enchaîner romans sur romans pendant des semaines et m’arrêter tout à coup de lire, pendant des semaines aussi. Ma dernière pause vient de se terminer et avec elle, est revenu le plaisir de lire et de découvrir de nouveaux auteurs.
Pour une reprise tout en douceur et parce que l’été se prête à des lectures plus légères, j’ai choisi deux romans dans la catégorie drôlerie et humour noir.

Nadine Monfils – La petite fêlée aux allumettes

J’ai découvert l’auteure l’été dernier avec son livre « les vacances d’un sérial killer » que j’avais adoré. On retrouve ici le personnage de Mémé Cornemuse, mamie complètement déjantée, fan d’Annie Cordy, qui parle avec Jean Claude Vandamne et qui ne se refuse pas les plaisirs de la chair avec de jeunes hommes. Au passage, elle dézingue ceux qui la gênent.
C’est drôle, très grossier mais jamais vulgaire, ça me fait penser à du San Antonio et complètement déjanté.
Si vous êtes comme moi un peu barré à l’ouest, vous allez aimer.

À Pandore, il se passe de drôles de choses… Chaque fois que Nake, une jeune fille un peu barrée, craque une allumette, elle a des visions affreuses de petites filles assassinées déguisées en Blanche Neige ou en Chaperon rouge. Mais là où ça se corse, c’est quand elle découvre le lendemain dans les journaux que ces crimes ont bien eu lieu…
L’inspecteur Cooper, qui a de curieuses manies, et son collègue Michou, flic le jour travelo la nuit, vont mener l’enquête. Tout irait bien si l’infernale mémé Cornemuse ne venait pas flanquer la pagaille. Ça va barder !

 Gilles Legardinier – Demain j’arrête

Si vous vous baladez souvent en librairie, vous n’avez pas pu le manquer, il fait partie du top 10 des livres les plus vendus ces dernières semaines.
L’histoire est hyper simple : c’est l’histoire d’une nana qui rencontre un joli garçon et qui va faire plein de conneries pour le séduire. Sorte de Bridget Jones française, l’héroïne enchaine gaffes sur gaffes. C’est très amusant et à chaque page, on a très envie de connaître la prochaine situation rocambolesque dans laquelle va se mettre l’héroïne.

On s’amuse, on est touché, ça se lit vite et bien …. Petit bémol sur la fin que j’ai trouvé pour ma part très décevante, mais cela n’a pas trop gâché mon plaisir. Je le recommande pour se détendre. Si on cherche de la grande littérature, on passe.

Comme tout le monde, Julie a fait beaucoup de trucs stupides. Elle pourrait raconter la fois où elle a enfilé un pull en dévalant des escaliers, celle où elle a tenté de réparer une prise électrique en tenant les fils entre ses dents, ou encore son obsession pour le nouveau voisin qu’elle n’a pourtant jamais vu, obsession qui lui a valu de se coincer la main dans sa boîte aux lettres en espionnant un mystérieux courrier… Mais tout cela n’est rien, absolument rien, à côté des choses insensées qu’elle va tenter pour approcher cet homme dont elle veut désormais percer le secret. Poussée par une inventivité débridée, à la fois intriguée et attirée par cet inconnu à côté duquel elle vit mais dont elle ignore tout, Julie va prendre des risques toujours plus délirants, jusqu’à pouvoir enfin trouver la réponse à cette question qui révèle tellement : pour qui avons-nous fait le truc le plus idiot de notre vie ?

 

Un retour mouvementé

Fin des vacances, fin de la pause estivale, je reprends doucement les rênes de mon blog. Ma souris à la main, les doigts engourdis sur mon clavier, mes idées encore un peu embrouillées, je sors petit à petit de mon état d’apesanteur, après un long week end de rupture totale avec les internets. Oui, c’est possible et même, c’est bon. Très bon.

Ce qui l’est moins en revanche, ce sont les bouchons sur la route, même un dimanche. Mais bordel de merde, vous ne rentrez plus de vacances le samedi maintenant ? c’est quoi cette blague !! Je vous rappelle que les locations vont du samedi au samedi et que vous êtes priés de rentrer chez vous le samedi matin après la remise des clés de 10 h. Merci de ne plus traîner en vacances un jour de plus et d’emmerder les autres !! Compris ??

Bon, s’il n’y avait eu que les vacanciers retardataires, le retour aurait pu être gérable mais c’était sans compter mon sens de l’organisation. Dimanche, après trois heures de route, pause obligatoire chez un cousin pour récupérer les clés de la maison prêtée quelques jours. Pique-nique au soleil, rigolades, racontage de vacances … tout va bien. Nous repartîmes le cœur joyeux. Mais sans les clés. Manquement dont nous nous sommes rendus compte à peu près à 100 kilomètres de là. Demi tour. Nous fûmes beaucoup moins joyeux.

Attendez, c’est pas tout.

Lundi matin, malgré des cernes qui me mangent le visage, une envie de reprendre le boulot comme de me pendre, je me lève tôt. Je franchis la porte de chez moi, le cœur pas très joyeux mais l’allure décidée. Et là, que ne voyais-je pas que je n’avais pas vu hier soir en rentrant en pleine nuit ? Ma voiture justement. Enfin, l’absence de voiture.

Petit instant de panique, questionnement (comment est-ce possible de voler une voiture qui a 300 000 bornes au compteur et des miettes de gâteau partout dans l’habitacle ?), puis prise de conscience. Titine est sur le parking de mon boulot, déposée bien sagement en attendant que je vienne la chercher. Sauf que j’ai oublié Titine.

Les tribulations d’une juriste ou comment reprendre le boulot en pleine forme !

Affluence, jalousie et vacances

Les amis, je vous kiffe à mort mais la juriste est un peu fatiguée et a du mal à trouver l’inspiration. C’est vrai qu’avec près de 35° tous les jours, mon cerveau devient ramollo et je ne suis plus certaine que mes blagounettes soient drôles (peut-être même qu’elles n’ont JAMAIS été drôles. Ah, l’angoisse !!).
Alors je vais vous laisser un peu. Oh pas longtemps, rassure toi, fan de la première heure.
Pas le choix de toute façon, comment devenir influente si je disparais trop longtemps ? La blogosphère est cruelle, les lectrices versatiles et vous risqueriez de m’oublier bien vite (si je vous dis concours pour septembre, vous reviendrez ?)

En parlant d’affluence, cette semaine, je suis passée dans le journal. J’ai fait la UNE de La Provence.
Alors oui, ce n’est pas Grazzia mais cette notoriété d’une journée m’a bien fait rire. Par contre, je vous raconte pas les chevilles … Déjà que la chaleur me faisait gonfler les jambes … Double dose de Daflon pour la juriste s’il vous plait !

Je vous quitte aussi quelques jours pour me remettre de l’humiliation que j’ai vécue la semaine dernière lors de la visite médicale. Après le pipi dans le flacon, la secrétaire me demande monter sur la balance. Toute confiante, je m’exécute. Je te le donne en mille Arthur, la grognasse avait trafiqué la balance pendant que j’étais aux wawa !!
Et hop, allègrement, elle m’avait rajouté 3/4 kilos. Je conçois que faire des analyses de pipi tous les jours, ça doit pas être bien drôle mais être méchante comme ça, je ne comprends pas !! A moins qu’elle ne m’ait reconnu (cf. le journal) … la jalousie quand même, c’est pas beau

Si je vous délaisse aussi, c’est que j’ai repris le chemin de la lecture et ça, c’est rudement chouette. Quelques bons bouquins m’attendent sur le transat. Rien de bien foufou ni même intello mais de la détente, de l’humour noir et du frisson au programme. Et après des mois de diète, j’ai hâte. Et puis, ce sera peut être l’occasion de quelques billets lecture.

Voilà les loulous, le temps des aurevoir est arrivé. Quelques jours, ou plus, ou moins, selon l’envie. Mais une chose est sûre, vous allez me manquer. Et de votre côté, si je vous manque trop, vous pourrez toujours suivre mes aventures sur Instagram sous le pseudo juriste_in_the_city , Twitter et Facebook aussi.

Besos