Ode brouillonne à la Camargue.
Préambule …
Ce préambule est en fait le début râté d’un article sur un hôtel en Camargue, qui est parti dans tous les sens à mon corps et à ma plume défendants pour devenir une ôde à la Camargue, que j’aime passionnément sans trop savoir pourquoi et qui parfois me heurte profondément. Un amour aigre-doux ou doux-amer, selon vos préférences culinaires, en quelque sorte. Alors s’il est un peu bancal, il n’est que le reflet de mes pensées contradictoires et non celui d’un état psychique fragilisé par quelques psychotropes non autorisés.
Je dois vous l’avouer, je suis toujours très hésitante à parler des lieux que j’aime, comme la Camargue. Ce n’est pas un secret pour vous si vous me connaissez un peu, ces quelques kilomètres carrés, où l’eau des étangs se perd dans le ciel immense m’émeuvent profondément. Et comme une enfant qui ne veut partager son jouet préféré, je montre peu finalement la Camargue, sauf auprès de ceux qui me sont proches et partagent avec moi le goût pour cette terre. Ils sont peu nombreux.
Alors oui parfois, je me force un peu pour partager avec vous mes découvertes camarguaises. Pourtant, je crois sincèrement que témoigner des particularités de nos territoires est un service à leur rendre pour leur préservation. Et puis je ne dévoile pas grand-chose, cette terre, si elle est encore inaccueillante parfois – elle se dote naturellement d’une coque de protection – n’est plus inconnue depuis longtemps des touristes qui se précipitent aux Saintes Maries de la Mer dès le mois de juillet.
Alors, si je peux apporter apporter mon petit caillou à l’édifice fragile du delta pour expliquer en quoi la Camargue est merveilleuse, loin des clichés de cartes postales qui sont véhiculés ici ou là, c’est avec bonheur que je partage avec vous mes joies camarguaises. Même si préfère la Camargue hors saison, sans touristes, davantage même je crois lorsque le ciel n’y est pas bleu et que le froid force les écharpes.
Sur ce blog, nous sommes déjà partis ensemble en petite Camargue, au Grau du Roi, à la plage de l’Espiguette et à Aigues-Mortes. Et nous avons découvert le travail merveilleux de la Botte Gardiane, qui perpétue l’artisanat du cuir camarguais.
Depuis ces articles, je conserve farouchement d’autres clichés, d’autres adresses comme l’hôtel Cacharel tout près des Saintes Maries de la Mer, le parc ornithologique du Pont de Gau ou encore le magnifique théâtre équestre Camarkas, me contentant de partages sporadiques sur Instagram …
Ridicule égoïsme certainement, mais il est bon parfois de conserver au creux de son cœur ses amours !
Tout au long des articles déjà livrés, si j’ai évoqué les raisons de mon amour pour la Camargue, j’ai le sentiment d’avoir survolé les choses, de ne pas avoir fouillé le sujet.
Je pourrais me contenter de cette approximation, car finalement en amour, on n’est pas obligé de tout expliquer, n’est-ce-pas.
Mais depuis, j’ai été reçue par un camarguais, un vrai de vrai, dans l’un des berceaux de la Camargue, j’ai échangé avec Alexandra qui la connait très bien et j’ai lu aussi. Le joli livre de Sylvie Brunel « Crin-Blanc et ses légendes« . Bien entendu, je n’ai pas été d’accord avec tout ce que j’ai entendu ou lu. Ce sont justement nos oppositions qui m’ont données envie d’en savoir plus et surtout de tenter de comprendre pourquoi ce territoire exerçait une attraction si forte chez certains, dont je fais partie. Alors même que la Camargue me heurte profondément sur bien des points.
Est-ce que la Camargue, on l’aime ou on la déteste ?
Possible. A la maison, les positions sont tranchées. Je l’aime autant que Yoan la déteste. Détestation est peut-être un mot un peu fort mais il est certain qu’il goûte très peu les marais, les paysages humides, la vénération du taureau et surtout l’entre-soi propre à la Camargue.
Complexe Camargue, terre étrange …
Alors dans les prochaines lignes, je serai maladroite peut-être. Forcément, je ne suis pas camarguaise, je n’y vis pas et même si mes passages y sont réguliers, ils ne me permettront jamais de comprendre réellement ce qu’est la Camargue.
Elle se vit plus qu’elle ne s’exprime …
Et il faut le savoir, la Camargue divise, au sein même des camarguais. Pas étonnant lorsque les influences, les pressions extérieures, voir même intérieures, sont fortes et les caractères tempétueux. Alors pour quelqu’un de l’extérieur, comprendre la Camargue est un impossible défi. Mais comme rien ne me fait peur, pas même les tridents des gardians, je me lance !
La Camargue : une nature exceptionnelle
S’il est difficile de parler de la Camargue, on peut toutefois en définir ses limites géographiques.
Ce sera la seule certitude que nous aurons et encore …
A peine 150 000 hectares, un delta situé principalement entre deux bras du Rhône doté de 3 pointes : Arles, le Grau du Roi et Fos sur Mer, une capitale/village, les Saintes Maries de la Mer avec ses 2500 habitants à l’année, voici la Camargue. Pourtant, si elle reste un petit territoire, son aura est très étendue : Marseille, Montpellier, Nîmes, Avignon … dans ce grand sud est, tout le monde ou presque se réclame d’elle et a quelque chose à dire à son sujet.
Les oiseaux de Camargue
Si j’aime la Camargue, c’est avant tout pour la richesse incroyable de sa nature. Ici, vous verrez des ragondins grignoter on ne sait quoi au bord des routes, des hérons, des grues, des aigrettes, des oiseaux de toute sorte, des poissons que l’on devine dans les canaux et bien entendu les fameux flamants roses qui font rêver tout Instagram. Tellement que certains en ont fait des bouées géantes ! Les cons !
Je n’ai pas une fascination pour les flamants roses comme beaucoup. Ayant habité de longues années à Montpellier, près des étangs de Palavas les Flots et de Carnon où les longues tiges roses aiment se poser, je suis habituée à les voir depuis mon adolescence.
Mais je reconnais que ces oiseaux gracieux sont incroyables à observer, notamment durant leur période de reproduction où ils caquettent dans un vacarme assourdissant. J’ai visité plusieurs fois le parc ornithologique du pont de Gau et je ne m’en lasse pas. Je vous en parlerai dans un article dédié.
Au-delà des nombreuses espèces d’oiseaux qui nichent en Camargue, on y croise aussi taureaux et chevaux blancs.
Crin-Blanc n’est pas une légende !
Chevaux blancs et taureaux noirs
Au détour d’une promenade, il est courant d’apercevoir au loin taureaux et chevaux. De plus en plus difficilement, les grandes propriétés étant souvent closes. Les camarguais avanceront l’argument de la protection des chemins, des roubines et le danger représenté par la présence des taureaux, je penche plus sur une volonté d’éviter d’être importuné. Je crois sincèrement que le dicton « pour vivre heureux, vivons cachés » est né ici !
Toutefois, certains de ces mas, de ces grands domaines s’ouvrent parfois aux touristes, apport financier non négligeable sur une terre où il est difficile de trouver des revenus stables. La riziculture est une source de financement, l’élevage des taureaux également tout comme le sel – n’oublions pas que notre sel de table dans sa majorité provient des salines d’Aigues Mortes, mais je doute que les exploitations agricoles suffisent à faire vivre tous les camarguais. Aussi les touristes sont les bienvenus. Surtout qu’ils prennent rarement racine et déguerpissent très vite dès la fin du mois de septembre. Certains même partent avant à cause des moustiques 🙂
Revenons donc à nos amis les bêtes. Les petits chevaux gris de Camargue sont attachants, gentils, solides et imperturbables et si vous ne parvenez pas à les approcher dans leurs enclos, vous pourrez les caresser dans les très nombreux ranchs où ils vous attendent pour des balades tranquilles et sans risque.
J’ai longtemps été très critique envers ces établissements et envers les camarguais eux-même, devant la façon dont ils traitaient leurs animaux. Sans cruauté – je n’ai jamais rien vu de tel – mais sans affection. Comme des outils de travail, ce que les chevaux étaient il n’y a pas si longtemps. C’est du moins ce que j’en percevais alors que j’étais moi-même cavalière et que mon éducation équestre a été faite en région parisienne, dans un cadre hyper doux pour les animaux.
Forcément, voir ces chevaux, même robustes, arnachés toute la journée puis sortis en plein soleil pour satisfaire des touristes en short et bombes, me hérissait. Mais les temps ont changé fort heureusement et si les chevaux camarguais restent une attractivité pour les visiteurs de l’été, je n’ai vu aucune bête en souffrance. Ces dernières années, je n’ai rencontré que des propriétaires passionnés et respectueux. Je vous ai donné une adresse pour vos promenades estivales déjà près du Grau du Roi, je vous en donnerai une seconde près des Saintes.
Passons aux taureaux. Là encore, j’ai une approche particulière de ces bêtes énormes et musclées. Longtemps, j’ai aimé la corrida. Ma préférence allait même à la corrida à cheval, et je me souviens très bien de Marie Sara toréant dans les arènes des Saintes. Je devais avoir 17 ou 18 ans. Depuis, je ne supporte plus les mises à mort et les jeux de banderilles, cruelles.
Mais en Camargue à l’exception des quelques corridas présentées au printemps, le taureau n’est pas élevé pour mourir. Il n’est même pas élevé pour la corrida, réservée aux taureaux espagnols, des molosses bien plus impressionnants que les taureaux du delta. Ici, ce sont les courses camarguaises qui plaisent : de jeunes gens, appelés raseteurs, ont pour mission folle de détacher de petits objets accrochés aux cornes des taureaux. Je laisserai la parole à des professionnels si vous voulez en savoir plus, ma connaissance du sujet est très parcellaire.
Mais je sais que le taureau en Camargue est vénéré comme nul part ailleurs. J’ai vu certains propriétaires pleurer à l’évocation de leur taureaux… Certains bious, comme on les nomme ici, ont leur statut, comme Garlan et Vovo devant les arènes des Saintes. Les bious exceptionnels – ceux qui offrent des jeux camarguais inoubliables par leur bravoure, leur courage, leur souplesse – finissent leur jour dans les prés, à observer pépères le travail des gardians, qui sur leur monture blanche, déplacent les troupeaux de taureaux dans un ballet gracieux et viril. Un spectacle que l’on pense, lorsque l’on n’est pas du coin, tout droit sorti d’un film de western à la sauce provençalo-touristico mais qui est pourtant un quotidien réel. A condition de trouver une vraie manade, authentique et sérieuse (j’ai une adresse !).
Eau salée et eau douce
Je suis fascinée, dès que je mets les pieds en Camargue, par ces immenses zones humides. Le ciel se jette tantôt dans la mer, tantôt dans les étangs et ce jeu de miroitement donne une lumière troublante, plus belle encore lorsque les nuages sont de la partie.
Et lorsque les silhouettes des chevaux, des taureaux et des oiseaux se reflètent dans l’eau, le spectacle est magique.
Ce qui est d’autant plus étonnant en Camargue, c’est ce sentiment de liberté qui prédomine. Très peu urbanisées, les terres du delta ont été protégées par les institutions et par les habitants eux-même, conscients que leurs terres étaient fragiles et qu’ils devaient en prendre soin s’ils voulaient être nourris par elles. Libre et sauvage, telle est la Camargue.
Pourtant, elle n’est qu’un marécage à l’origine, et si les hommes ne l’avait pas façonnée, elle serait encore une terre impossible à vivre. Enfin, d’aucuns le pensent …
La Camargue : entre protection de l’environnement et protection des propriétaires
Oups, je m’aventure là en terrain glissant. Rien que de très normal en Camargue me direz-vous…
Dans mes lectures, à travers mes rencontres, j’ai compris que la Camargue possédait en son sein deux clans, celui porté par le Conservatoire du littoral, soucieux de la protection de l’environnement et celui porté par les propriétaires terriens, soucieux de leurs biens. Rappelons que la Camargue a été forgée par de riches bourgeois et aristocrates, venus d’Italie et des grandes villes du sud, comme Arles ou Nimes.
Le portrait précédent est un peu caricatural mais je n’ai jamais prétendu faire dans la dentelle.
Je ne sais pas si dans d’autres régions, il en est ainsi mais en Camargue, le Conservatoire du littoral achète de très nombreuses terres et parfois même des domaines, qu’il préempte, sans souhait de les entretenir. La raison ? l’exigence climatique, l’urgence écologique, la protection des zones naturelles et l’objectif que la Camargue redevienne sauvage.
Confession : je trouve l’idée de terres rendues à la nature d’un romantisme incroyable et celle de riches propriétaires dépossédés de leurs biens pour l’intérêt général n’est pas pour déplaire à l’anarchiste qui sommeille en moi. Pour autant, est-ce bien raisonnable de laisser sans soins, des terres créés par les mains de l’homme et entretenues par elles depuis l’origine ? Ici où l’eau est un mélange d’eau douce et salée, savamment équilibré pour que les espèces animales puissent s’y épanouir, je ne sais pas.
J’ai entendu des propriétaires camarguais me dirent que cela ne l’était pas, je n’ai pas l’avis des naturalistes. Voici une prochaine mission : rencontrer des naturalistes en Camargue !
Encore une fois, on sent bien toute l’ambivalence de ce territoire. Et certainement qu’il n’est pas simple pour les gens de Camargue, d’être gardiens d’une nature sauvage créé de toutes pièces à l’heure de la montée des eaux, alors que les terres sont ici en grande partie situées sous le niveau de la mer.
La Camargue : des traditions marquées au fer blanc
Je suis la première à défendre les traditions régionales. Elles sont le rempart contre l’oubli notamment des territoires ruraux et sont garantes de la préservation de notre patrimoine matériel et immatériel. Elles sont précieuses.
Pour autant, certaines me dérangent et notamment en Camargue. J’aime l’idée d’un territoire suspendu dans le temps qui veille à ses coutumes mais lorsqu’elles sont synonymes d’un repli communautaire, elles m’ennuient profondément, m’emmerdent même. Surtout quand elles conduisent à des inégalités sociales profondes.
La tradition toujours vivante du marquage des chevaux, les taureaux utilisés comme source d’amusement … mais aussi la place des femmes dans un univers resté très machiste, une virilité encouragée peu propice à des préférences sexuelles différentes, un entre-soi très fort qui frôle le racisme, une inégalité entre propriétaires et ouvriers … Que cette Camargue me déplait !
La Camargue est aussi attachante qu’égoïste, sauvage qu’artificielle, libre que contrainte. C’est peut-être bien pour cela que je l’aime ?
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[…] Par Olivia du blog La Fille de l’Encre […]
[…] existe 1001 choses encore à découvrir aux Saintes Maries de la Mer mais l’espace me manque. Je rajouterai une seule chose, ce village est à découvrir les yeux et […]
Bonjour,
je découvre votre blog avec un intérêt certain (je le cite dans un de mes blogs « https://jilletjohn.blogspot.com/ »
Plus que complexe, je donnerai plutôt le qualificatif de paradoxal, tant pour les « Camarguais » que pour tout l’environnement qui compose ce pays qui se définit par la Passion et la Tradition, avec une mémoire sélective très surprenante parfois. Pour exemple, il a fallu qu’un journaliste tombe par hasard sur la période « indochinoise » pour que certains se remémorent la saga du riz en Camargue.. Autre exemple, celui du « bénévolat » : quand on possède plusieurs centaines d’hectares, sur lesquelles on cultive du riz et élève des taureaux et des chevaux par centaines, tout ça sans employer beaucoup (ou même pas du tout) de personnel…. (on bat presque la région Corse, record de RSA (ex -« rmistes ») par habitant et et record de ventes de voitures de luxe par habitant )
Et je passe sur les subventions PAC (détails consultables ici : https://www.telepac.agriculture.gouv.fr/telepac/tbp/accueil/accueil.action
Je vous accorde le qualitatif de paradoxal et je conserve aussi la mémoire sélective, qui n’est pas l’apanage des camarguais malheureusement … Il me semble même que c’est une tendance très française si on se remémore les discussions sans fin sur la colonisation et les débats qui en découlent.
Je vous remercie beaucoup de votre intérêt, c’est toujours plaisant d’échanger avec de nouveaux lecteurs.
A bientôt
Merci Olivia pour ce magnifique reportage sur la Camargue.
La Camargue bien que j’habite le Var je la connais depuis toujours (j’ai 74Ans) mais j’avais de la famille là bas en pleine Camargue. Et je ne la connais pas bien puisqu’une vie ne suffit pas pour la connaitre. Mon mari aussi l’adore, donc pas de problème quand « çà nous prend » direction la Camargue et çà nous arrive souvent. Tout nous plait, même les moustics -je vais pas me faire des amis!!!!- mais ils font parti de la région, tout comme la saladele -fleur du gardian-. Un coucher de soleil sur l’Etang de Vaccarès avec les flamands et cormorans alors là c’est le bonheur à l’état pur.
oh oui, la Camargue est magique ! Je te laisse les moustiques quand même 🙂
Tèè hier dimanche on y est allés ramasser notre petit bouquet de saladelle qui va rester toute l’année dans la cuisine et aussi mais pas en Camargue on a ramassé un gros bouquet de fenouil qui parfume la maison avec son odeur de bouillabesse. On est aussi passé par une petite route qui serpente les collines provençales. A chaque virage on s’imaginait voir les bergers avec leur cape soulevée par le Mistral.
la carte postale provençale 😉
[…] Par Olivia du blog La Fille de l’Encre […]
[…] existe 1001 choses encore à découvrir aux Saintes Maries de la Mer mais l’espace me manque. Je rajouterai une seule chose, ce village est à découvrir les yeux et […]
Merci pour cet article. J’y ai appris plein de choses, et je comprends mieux pourquoi moi aussi, j’ai une fascination pourtant distante pour cette région.
La lumière y est dingue, l’envie d’y passer du temps comme coupé du monde est revenue en voyant tes photos magnifiques, tout en esquivant les campings bondés.
Merci beaucoup, je suis très touchée ! Au plaisir de se croiser sur une route déserte de Camargue 🙂
Merci pour cet article détaillé et franc ! Je ne connais pas ce secteur, je n’ai donc pas encore d’avis sur question. Les paysages sont superbes en tout cas ! 🙂
Il faut y aller absolument alors ! Quelle chance de ne pas connaitre encore la Camargue ! La découverte n’en sera plus que superbe 🙂
Chère Olivia, bravo pour ce bel article. J’ai fait ma première sortie au pont des Touradons à un mois ! Combien elle me manque cette Petite Camargue!
Je sais comme elle te tient à coeur aussi 🙂 Et je me souviens de notre séjour aux Saintes Maries, en ce week-end bien froid d’hiver …
Très très bel article, tendre, émouvant et juste.
Merci Mireille 🙂
Quel bel article, Olivia ! Pas brouillon du tout selon moi, au contraire, très réfléchi et argumenté. On peut aimer un endroit (ou une personne !) en étant conscient de toutes ses imperfections. C’est peut-être même ça, le vrai amour ? En tout cas, je partage beaucoup de tes réflexions, en particulier depuis le week-end qu’on y a passé fin novembre.
J’ai adoré ce week-end passé avec toi là-bas … comme nous y avons ri 🙂
Les moustiques en Camargue -_-‘ ….
En tout cas j’adore ta plume, l’encre quoi. C’est super bien écris j’adore. Nous y sommes allés il n’y a pas si longtemps ! J’étais enchanté de découvrir la région. Même si j’ai également habité Montpellier, je ne m’étais pas aventuré aussi loin à l’époque =)
Oh pourtant, de Montpellier, la Camargue est toute proche …
Merci pour les compliments, je prends 🙂
MAGNIFIQUE PHOTOS MERCI
Merci pour cet article très complet… Belle réflexion sur cette région aussi belle que « complexe » 🙂
C’est vraiment le mot qui lui sied bien !